Le CSA se penche sur les propos de Cluzet
Incroyable mais vrai ! Le groupe de travail « déontologie » du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) saisi par une petite organisation (Le BNVCA*), examine les propos tenus par François Cluzet le 8 novembre dernier sur France 2. Le BNCVA accuse l’acteur de « désinformation caractérisée et d’incitation à la haine ».
Pourtant, François Cluzet n’a rapporté dans un média que des faits. Celui qu’un Français est détenu illégalement à l’étranger et que le gouvernement français, malgré la déclaration du Président de la République, n’a pas comme il le fait pour d’autre agit pour sa libération. En outre, l’acteur n’est pas journaliste, il a exprimé son opinion. A moins que la liberté d’opinion et la liberté d’expression en France soient inexistante, il n’y a aucune raison de poursuivre l’acteur. Bien au contraire, nous ne pouvons que saluer le courage et l’audace de François Cluzet qui ont permis de briser le silence médiatique qui entourait le cas de Salah.
Cette enquête du CSA à fait également bondir les journalistes du syndicat SNJ-CGT. Dans un communiqué** du 19 novembre, intitulé « La drôle d’enquête du CSA », le SNJ-CGT se demande, si la liberté d’expression existe encore en France en 2009. Certes, comme le souligne ce syndicat « cela n’augure en rien des décisions de la haute autorité de l’audiovisuel, mais la requête de BNVCA est insupportable ».
La seule raison de cette plainte est à trouver dans les buts du BNCVA. Ceux-ci, sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, comme indiqué sur son site, sont : « la communication et le public relation tous azimuts auprès des élus, des instances et des médias locaux et départementaux pour défendre l'image d'Israël ». On l’aura compris, ce qui gêne dans les propos de François Cluzet, c’est la « mauvaise image » faite à l’Etat d’Israël.
Pour redorer son image, la solution est simple. Il suffit à l'Etat Hébreux de commencer à respecter le Droit International et les Résolutions de l’ONU. Par exemple en libérant immédiatement notre compatriote Salah Hamouri.
Comme de nombreuses personnes en France, François Cluzet a été touché par le cas de Salah et la politique du 2 poids 2 mesures dont il est victime.
Ici une jeune femme à Bourg en Bresse...
* Le BNCVA, Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, relaie les accusations israéliennes selon lesquelles Salah Hamouri serait un des leaders d’une faction du FPLP.
** Communiqué du SNJ-CGT, intitulé « La drôle d’enquête du CSA »