Liberté de circulation
Salah Hamouri devait venir en France début avril pour rencontrer sa famille dont il a été privé pendant sept longues années et ses nombreux amis qui durant sa détention l'ont soutenu. Mais voilà, après avoir passé près de sept ans dans les prisons israéliennes sans la moindre preuve, sans qu’il ait commis le moindre délit, voilà que les autorités israélienne lui refusent le tampon nécessaire pour lui permettre de circuler librement.
Rappelons qu'il a été libéré sans condition dans le cadre de l’échange avec le caporal Guilad Shalit. A peine sorti de prison, il a été victime d’une campagne de haine sur la base d’une dépêche de presse pourtant aussitôt démentie. Aujourd'hui ces mêmes autorité israéliennes semblent vouloir l'amputer de sa liberté de circulation.
Pour le Comité National de soutien à Salah, "le gouvernement israélien traite le jeune Franco-Palestinien en otage, et ce en toute illégalité. Car il a le droit imprescriptible d’aller et venir, et en l’occurrence de venir en France".
C'est pourquoi, par la voix de son responsable, Jean-Claude Lefort, le Comité National de soutien fait savoir : " Nous protestons fermement auprès des autorités israéliennes contre ce nouveau déni de justice dont est victime notre compatriote Salah Hamouri. Et nous en appelons solennellement aux autorités françaises afin qu’elles agissent avec diligence et fermeté pour que notre ami puisse venir, après ces épreuves, au pays de sa maman rencontrer tous ses amis et sa famille."